Reproduction asexuée chez les Métazoaires -CH I- Cours d Embryologie SVT S1

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Reproduction asexuée chez les Métazoaires -CH I- Cours d Embryologie SVT S1 - Embryologie et Histologie

Partie I: Reproduction chez les Métazoaires

Reproduction asexuée
Reproduction sexuée
↪ Gamétogenèse
   ↪ Spermatogenèse
   ↪ Ovogenèse
↪ Fécondation

Partie II: Développement embryonnaire

Segmentation
Gastrulation
Neurulation
Organogenèse
___________________________________________

Partie I: Reproduction chez les métazoaires

Reproduction asexuée

INTRODUCTION

• La reproduction asexuée est une simple autoreproduction ; il n’y a ni formation de gamètes ni fécondation.
• Le nouvel individu est génétiquement identique au parent (production de clones).
• Mode de reproduction des organismes unicellulaires (bactéries et protistes), qui se multiplient par scissiparité.

Quels organismes?

• Se rencontre essentiellement chez les invertébrés :vers, hydrozoaires, insectes, etc..
• Rare chez les vertébrés, on la rencontre toutefois chez quelques reptiles (parthénogenèse chez certains lézards).
• Chez les métazoaires, la reproduction asexuée se réalise de tissus à partir de cellules appartenant à divers tissus de l’animal souche (cellules totipotentes indéterminées).
• Les nouveaux organismes/individus résultant de la blastogenèse sont des blastozoïtes (terme général)

Mécanismes cellulaires de la blastogenèse

Quelles cellules?
• Cellules diverses issues de l’individu souche cellules totipotentes indéterminées.
•  Cellules restées indifférenciées à potentialités multiples ( cellules de renouvellement).
• Ou bien des cellules différenciées qui se dédifférencient pour participer à la blastogenèse.
• Ces cellules forment le blastozoïte.

Blastozoïte?

• Le blastozoïte se développe selon un plan d’organisation semblable à celui de l’animal souche et selon des modalités distinctes de l’embryogenèse.
Dans quelles conditions?
• La reproduction asexuée se fait à partir d’un organisme adulte ayant atteint son complet développement (exactement comme dans la reproduction sexuée)

Principaux types de reproduction asexuée

• Bourgeonnement : Hydres et Eponges
• Scissiparité : Planaires, Annélides.
• Parthénogenèse: certains lézards, Arthropodes.

Bourgeonnement : exemple de l’hydre d’eau douce

• L’hydre ou Polype d’eau douce est un pluricellulaire complexe d’apparence végétale.
• Quand les conditions de vie sont favorables, des sortes d’excroissances ou bourgeons se développent sur le corps de l’hydre .
• Ces bourgeons vont devenir de petites hydres fixées sur leur mère.
• Elles se détachent ensuite et mènent une vie indépendante.
Bourgeonnement – Hydre
Les bourgeons ou jeunes blastozoïtes ont pour origine des cellules à caractère indifférencié dites cellules interstitielles.
Bourgeonnement - Hydre Bourgeonnement - Hydre Bourgeonnement - Hydre

Bourgeonnement- Eponge
• Les Eponges se reproduisent également par bourgeonnement.
• Certaines éponges bourgeonnent vers l’intérieur. Les blastozoïtes ont pour origine des cellules indifférenciées ou archéocytes.
• Il s’agit de bourgeons de résistance appelés gemmules.

Scissiparité : Exemple de la Planaire

• Les planaires possèdent une étonnante faculté de régénération.
• Dans le mode asexué, un animal se coupe en deux, et les parties forment deux nouveaux individus .
• Si une planaire est coupée en petits morceaux, chacun est capable de former un nouvel individu entier.
La partie qui se renouvelle se forme à partir de cellules indifférenciées dites cellules interstitielles.
Scissiparité : Exemple de la Planaire Scissiparité : Exemple de la Planaire Scissiparité : Exemple de la Planaire
Scissiparité : Exemple des Annélides Oligochètes
• Il s’agit également d’une scissiparité par division transversale, l’individu se divisant en deux, chaque partie régénère la partie qui manque.

Parthénogenèse

• La parthénogenèse correspond au
développement d’un organisme à partir du
seul gamète femelle et donc sans fécondation.
• Elle résulte du développement d’un embryon à
partir d’un ovocyte dont le génome maternel haploïde s’est dupliqué.
• Cette duplication aboutit à la constitution d’une cellule diploïde.
• Parmi les arthropodes, on rencontre la parthénogenèse chez des insectes (notamment les abeilles et les fourmis).
• Les abeilles et les fourmis l’utilisent pour produire des mâles. Alors que les oeufs fécondés produisent des femelles, des ouvrières ou exceptionnellement reines.
• Chez les annélides, certains polychètes et oligochètes la pratiquent parfois.
• La parthénogenèse est rare chez les vertébrés. Mais elle a été signalée chez des poissons (accélérer la croissance de la population) et des reptiles ( serpents et lézards).
• Chez la dinde, un certain pourcentage d’oeufs présente un début de développement parthénogénétique.
• Beaucoup de ces oeufs vont spontanément arrêter leur développement.
• Toutefois, un petit nombre de ces oeufs continue leur développement et donne des individus tous diploïdes. Ce sont tous des mâles.
• On suppose qu’il y a eu rétention du deuxième globule polaire, ce qui rétablit la diploïdie.

¦ 〠 ¦   Suite du cours

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